Que se passe-t-il ? De nos jours, tout semble aller de travers. Les guerres qui n’en finissent pas, le terrorisme qui frappe à chaque coin de rue, des dirigeants qui ne pensent qu’à asseoir leur pouvoir et manoeuvrent sans retenue pour satisfaire leurs propres ambitions, la famine qui refait surface, et j’en passe… !
Nos sociétés semblent se trouver à un tournant critique. Des plaques intérieures de leur structure sont remuées et se déplacent; tout est remis en question. Il en ressort un climat général d’incertitude, voire d’angoisse.
Mais si nous ne laissons pas cette angoisse nous envahir et si nous nous appliquons à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, nous verrons que même l’état actuel des choses, aussi inquiétant soit-il, cache des motifs d’optimisme et d’espoir. Et avant tout – il invite au changement et au renouveau. Nous sommes tous obligés de nous remettre en question et de repenser notre manière de fonctionner. Idem pour la société dans son ensemble. Il faut innover, réfléchir à ce qui peut être changé, améliorer la manière de faire des affaires, de communiquer, de chercher et de trouver des solutions innovantes.
Côté innovation justement, il faut maintenir la dynamique des années précédentes qui, grâce à l’universalisation du numérique, ont été une période particulièrement prolifique pour le lancement de nouvelles formes de production et de formules inédites de services. Qui, dix ans seulement en arrière, aurait imaginé l’apparition du crowdfunding, ce formidable moyen d’aider financièrement la création de start-ups ou de petites sociétés ? Aujourd’hui, cette formule existe et elle rencontre un succès bien mérité.
D’autres formes de services numériques, participatifs et interactifs sont à prévoir pour les années à venir. Les nouvelles technologies transforment radicalement le paysage des secteurs de l’industrie et des services – le paysage mais aussi, plus globalement, la géographie. Si aujourd’hui, nos sociétés ont tendance à pratiquer du « Offshore » pour limiter leurs coûts, demain, avec l’harmonisation du niveau de vie, ce type de transfert va perdre de son attrait.
D’autres pratiques, services et productions disparaîtront dans les prochaines années mais ils seront remplacés, d’ici 20 à 30 ans, par de nouvelles formes d’activité.
La vie est un perpétuel mouvement et même si les temps sont difficiles, il faut garder confiance. Le meilleur est à venir, j’en suis certain. A nous de déceler les jalons qui nous y mènent et saisir les opportunités qui se présentent.