Comment réagir face à une critique, se défendre sans se justifier, prendre de la hauteur et « laisser couler » sans donner l’impression d’avoir peur de répondre ? Voici quelques clés :
1.Critique justifiée, précise, constructive :
-Ecouter sans me justifier ni contre-attaquer
-Maîtriser mes émotions : la critique justifiée porte sur mon travail, mon comportement etc., pas sur ma personne. Je ne suis donc pas en cause en tant que personne.
-Répondre avec assertivité : ni hérisson (« Tu n’avais qu’à le faire toi-même ! ») ni paillasson (« Tu as raison, je suis vraiment nul, je n’y arriverai jamais. »)
-Réfléchir en commun à une solution : la critique justifiée constructive me permet de rectifier le tir, en réfléchissant avec la personne à des pistes d’amélioration pour une relation gagnant-gagnant.
2.Critique injustifiée, visant le plus souvent à dévaloriser la personne :
-Ecouter sans me justifier ni contre-attaquer (je dois laisser parler l’autre pour comprendre s’il est de bonne foi ou pas)
-Tenter de comprendre les vraies raisons de la critique : au-delà des reproches, qu’est-ce qui pousse cette personne à agir de la sorte ? La critique (« Ton intervention est hors sujet ! ») peut en effet parfois cacher la peur de parler justement de ce sujet.
-Répondre de façon factuelle sur le contenu de la critique, plus que sur la forme.
3.Critique vague, souvent assortie de généralisations telles que « toujours », « jamais », « personne », « rien »
-Relativiser les généralisations en creusant : « J’arrive vraiment toujours en retard ? », « Tu ne peux vraiment jamais me faire confiance ? »
-Si nécessaire, poser des questions fermées pour comprendre le sens de la critique
-Demander des faits, des précisions, uniquement si j’attache de l’importance à cette critique.
Quelle que soit la forme de la critique, j’ai toujours le choix de l’accepter… ou pas. L’affirmation de soi (qui se travaille au quotidien) consiste notamment à ne prendre en considération que les critiques constructives susceptibles de me faire progresser.