Depuis bientôt quelques années, de nouveaux modes de consommation ont commencé à intégrer les habitudes des consommateurs. Cet intérêt soudain pour ces nouvelles formes de consommation se justifie par une volonté de faire face aux multiples dégâts causés par la consommation de masse. En réalité, cette dernière en dépit de ses avantages, constitue un danger pour la santé de l’homme et pour l’environnement. Compte de tenu de cette situation, les consommateurs ont dès lors commencé à se tourner vers la consommation responsable et la consommation collaborative.
L’essor de la société de consommation au cours des années 60 a impacté le quotidien de tous. Grâce aux nouvelles techniques de production de masse à bas coûts et au développement de la grande distribution, les ménages ont accédé plus facilement à de nombreux services et biens. Si cette consommation s’est révélée utile et pratique pour les ménages, elle n’est pas restée sans conséquence négative sur l’homme, sur sa santé, et sur l’environnement. En effet, elle a contribué à l’émergence de nombreuses maladies comme le cancer et l’obésité. Les grands producteurs ayant le monopole du marché, on assiste à une sorte de marginalisation des petits producteurs.
Les multiples délocalisations et l’automatisation des process ont entraîné le chômage de nombreux travailleurs. L’environnement est l’une des plus grandes victimes de cette forme de consommation. Il a été pollué de diverses manières. En comparant les avantages et les inconvénients de cette consommation, de plus en plus de personnes ont commencé à se remettre en question, à interpeller leur conscience. C’est ainsi que sont nés de nouveaux modes de consommation. L’objectif de ces derniers est de mettre un terme aux déséquilibres sociaux, environnementaux et sanitaires causés par la consommation de masse.
Ayant compris que leurs choix de consommation constituent un moyen d’agir à leur niveau, les consommateurs sont désormais nombreux à vouloir se tourner vers une consommation responsable. En réalité, la consommation responsable est définie comme la prise en considération des conséquences sociales et environnementales dans les critères d’acquisition des produits. Elle inclut plusieurs modes de consommation.
Ces dernières années, les produits bios ont progressivement intégré les habitudes des consommateurs. L’alimentation reste le domaine le plus concerné par la consommation du bio, car les consommateurs estiment que les produits alimentaires qu’ils consomment ont un impact direct sur leur santé. À cet effet, ils misent sur l’achat de fruits et légumes bio. Les œufs et les produits laitiers font aussi partie des produits les plus concernés. Par ailleurs, les consommateurs commencent de plus en plus à opter pour des produits biologiques n’ayant aucun rapport avec l’alimentation. C’est le cas par exemple des produits ménagers, d’hygiène, ou des cosmétiques.
Pourquoi les consommateurs préfèrent-ils les produits bios ? En réalité, cette préférence s’explique par le fait que cette catégorie de produits a l’avantage d’être sans danger pour l’organisme. En plus de cela, ils ont un meilleur goût et sont d’une qualité irréprochable. Ils incluent les produits locaux, de saison, et les labellisés qui peuvent provenir d’autres pays.
La vente en vrac est concept qui s’inscrit dans une démarche visant à réduire les déchets généralement issus d’une opération de vente. En réalité, lors d’une vente en vrac, le produit est présenté au consommateur sans emballage. Il est livré dans des contenants qui peuvent être réutilisés à plusieurs reprises. Le consommateur est libre d’acquérir le produit selon la quantité de son choix. Cette méthode de vente existait il y a très longtemps. Mais elle a disparu avec l’avènement des grandes surfaces et l’apparition des emballages plastiques. Mais au vu des actuels enjeux écologiques, la vente en vrac a fait son grand retour, et ce, même dans la grande distribution.
Aujourd’hui, plusieurs produits de consommation sont vendus dans des distributeurs en libre-service. On retrouve généralement les produits secs tels que les céréales, le riz, les farines, le thé, les pâtes, le café, et bien d’autres. Les produits liquides comme l’huile, les vins, les spiritueux, le vinaigre, ainsi que les cosmétiques, les produits d’hygiène et d’entretien sont aussi concernés. L’avantage de la vente en vrac pour le consommateur est double. Tout d’abord, il évite le gaspillage en achetant rigoureusement selon la quantité qu’il veut. Ensuite, il réduit les potentiels déchets liés à son achat. Il réalise donc des économies tout en favorisant la protection de l’environnement.
Cette forme de consommation a fait son apparition avec la crise économique de 2008. Cette nouvelle forme de consommation constitue une véritable aubaine pour les consommateurs qui réalisent désormais plus d’économies, tout en participant à la préservation de l’environnement. L’essor d’Internet ces dernières années a contribué au développement de nombreuses pratiques collaboratives. C’est le cas par exemple de la location entre particuliers. Grâce à cette pratique, les particuliers se louent entre eux des véhicules, des appartements, des appareils électroménagers, et bien d’autres.
De façon générale, les diverses pratiques nées de la consommation collaborative sont :
Même si ces méthodes visent principalement à aider les consommateurs à optimiser leur pouvoir d’achat, elles contribuent dans une certaine mesure à réduire l’entrée de nouveaux produits sur le marché. Par conséquent, il y a moins de déchets ingérés dans l’environnement.
Retrouvez l’ensemble de nos articles Inside