« L’économie européenne souffre de la hausse de sa facture énergétique et de sa dépendance vis-à-vis des chaînes d’approvisionnement manufacturières mondiales, toujours perturbées par la pandémie. Toutefois, contrairement aux États-Unis, elle devrait bénéficier de l’impulsion budgétaire positive du plan Next Generation EU. »
« Compte tenu de l’ajustement en cours de son secteur immobilier, la Chine a encore besoin d’exportations solides pour maintenir une croissance adéquate de son PIB. Pékin devrait donc continuer de résister à l’appréciation du CNY en accumulant des actifs étrangers. Ces actifs étrangers devraient, en grande partie, être recyclés sur le marché des bons du Trésor américain, ce qui risque de compliquer le travail de normalisation monétaire de la Fed. Les États-Unis devraient maintenir leur pression sur la Chine pour qu’elle adopte une politique de relance plus large en 2022. »
§ En ce qui concerne les actions, nous nous concentrons sur les entreprises à croissance durable présentant une bonne visibilité, c’est-à-dire, pas trop dépendante du cycle économique et capables de répercuter l’inflation induite par les coûts tout en préservant l’activité.
§ Dans le segment obligataire, nous ciblons de manière sélective les obligations d’entreprises offrant des rendements attractifs et dont les modèles économiques ne sont pas excessivement perturbés ; une caractéristique nécessaire dans un contexte où la répression financière et la liquidité abondante dénature les mécanismes de découverte des prix – qui globalement sous-estiment le risque de défaut.
§ Les marchés émergents offrent des poches de valeur (à la fois sur les marchés obligataires et les marchés actions), après avoir été pénalisés par des politiques orthodoxes en Chine, l’inflation et la perspective d’une « normalisation » de la politique monétaire américaine.
« Nous sommes passés d’un environnement d’assouplissement quantitatif illimité et de taux bas à long terme il y a un an à celui d’un relèvement rapide et généralisé des taux d’intérêt. Face à un environnement économique différencié entre les blocs économiques, le contexte justifie une approche différenciée. »
« Les investisseurs s’engagent potentiellement à un niveau élevé de risque de crédit pour des rendements réels proches de 0 %. Cette liquidité abondante associée à un tel environnement de répression financière implique que le mécanisme de découverte des prix ne fonctionne pas comme c’était le cas auparavant. Les inefficiences qui en résultent sont positives pour les gérants actifs. »
Dans un tel contexte, qui pourrait être caractérisé par une persistance de l’inflation le temps que le cycle économique arrive à maturité, nos outils de gestion des risques se concentrent sur :
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