La situation des jeunes s’est considérablement dégradée en 2021. Les jeunes souffrent aujourd’hui, non seulement du chômage, mais aussi de la pauvreté et de l’exclusion. Les causes sont nombreuses. Parmi lesquelles on peut citer : la crise sanitaire liée à la Covid-19, la crise économique et l’échoue des tentatives de relance à renverser la situation chaotique. Un rapport publié le 31 mars 2020 sur France stratégie prouve que les jeunes n’ont pas réellement bénéficier des aides publiques. En effet, ces dépenses sont plutôt destinées à la tranche d’âges élevés.
Le taux de chômage des jeunes n’ayant pas suivi une formation est de 2 à 3 fois plus élevé que celui des années précédentes. Ces jeunes souffrent aujourd’hui de nombreux problèmes. On estime que plus d’un tiers des 18 – 25 en France, vivaient sous le seuil de pauvreté avant 2021. Ce taux a significativement augmenté à cause de la crise sanitaire.
Même les diplômés peinent à trouver un emploi. La plupart d’entre eux restaient au chômage au moins 1 an. Les jeunes salariés perdent aussi plus rapidement leurs emplois. De plus, le risque de transition de l’emploi au chômage est beaucoup plus élevé. Ce taux a grimpé de 9,2 % chez les jeunes de moins de 25 ans avant la crise à plus de 10,5 % en 2020 (Source : France Stratégie). Les jeunes diplômés qui vont aussi arriver sur le marché de l’emploi seront fortement touchés par les conséquences économiques de la pandémie. La situation est également identique, qu’il s’agisse d’un stage rémunéré ou d’un emploi de courte durée.
La survenue de la Covid-19 a littéralement bouleversé nos habitudes. L’enseignement à distance devient la norme. Conséquences : moins de liberté, une vie sociale et culturelle limitée, solitude et isolement. Le confinement et l’aggravation de la situation économique et sociale ont empêché les jeunes de voyager, de se rencontrer, d’organiser des évènements et de rester actifs. Les mauvaises conditions pédagogiques sont aussi un facteur de stress chez les jeunes. Les écoles, les universités et les lycées ne disposent pas tous des équipements et des moyens nécessaires au bon déroulement de l’enseignement et des examens à distance.
Mais ce n’est pas tout ! Les jeunes trouvent aussi d’énormes difficultés à exercer un job étudiant pour financer leurs études à cause de la fermeture des commerces. Le taux des jeunes qui souffrent aujourd’hui d’anxiété, de dépression et d’angoisse a littéralement explosé. Les mesures exceptionnelles et la réduction des libertés individuelles entravent l’équilibre psychique, causant ainsi des troubles du sommeil, des maux de têtes, des douleurs musculaires et des maladies chroniques. Parmi les facteurs du stress on trouve aussi : la peur d’être infecté ou de transmettre la maladie à ses parents ou à des personnes âgées, l’ennui, la frustration et le sentiment d’isolement, aussi l’absence de clarté et de des médias et des responsables sur l’avenir.
Selon une étude BVA publiée par « Les Echos », 77 % des jeunes pensent que le monde après la crise sanitaire sera complètement différent du monde d’avant.
Interdiction de rassemblement, restrictions de circuler, fermeture des commerces, confinement, couvre-feu, les libertés individuelles et collectives des jeunes ont payé un lourd tribut.
Bien que la situation sanitaire demeure fragile et que les mesures prises par l’Etat réduisent énormément les libertés individuelles, de nombreux jeunes restent optimistes et pensent que la lutte contre la pandémie doit être prioritaire. Selon des sondages réalisés, 3 jeunes sur 4 priorisent la santé, physique et mentale, aux libertés et à la vie sociale. La menace du coronavirus rappelle l’importance de la solitude entre les différentes tranches d’âge pour oxygéner efficacement l’économie et pour sortir de la crise le plus rapidement possible.
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