Vous conduisez sur une route bien droite. La logique voudrait que votre volant soit fixe. Mais à dire vrai, il est en perpétuels mouvements. Imperceptibles, ceux-ci vont de gauche à droite et sont effectués de manière inconsciente. Au loin, vous apercevez un feu vert et adaptez votre vitesse. Votre cerveau est prêt à freiner s’il devait passer à l’orange ou à accélérer si le signal reste en votre faveur. Ces actions se font naturellement, grâce au suivi de règles (le code de la route) et à la parfaite maîtrise d’outils (votre voiture). Tout comme cette façon de conduire, le management holistique suppose une vision panoramique de chaque élément. Il implique la connaissance parfaite de la culture d’entreprise, de sa stratégie ainsi que de ses moyens humains et techniques.
L’entreprise, cette entité mouvante, doit pouvoir se développer et survivre face à des concurrents, chaque jour, plus féroces. Des actions sporadiques menées par les responsables d’entreprise ne sont plus suffisantes. Pour maintenir la tête hors de l’eau, il est essentiel que la société adopte une dynamique évolutive et transformatrice permanente.
Laisser la place à des changements fondamentaux, durables et profonds, impactant chaque strate de l’organisation est vital.
Le management d’entreprise, la mise en place de moyens humains et matériels pour atteindre des résultats, est souvent traditionnel. Cette méthode se caractérise par une structure hiérarchique claire et pyramidale. Elle implique :
Bien que ce type de management fasse ses preuves et présente un intérêt au niveau organisationnel, il possède ses limites. La connectivité permanente, le besoin de réactivité et la concurrence internationale remettent en cause ce fonctionnement hiérarchique parfois trop lent. Son côté strict et le manque de liberté décisionnelle s’avèrent dépassés. Les entreprises doivent revoir leurs pratiques afin de s’adapter aux évolutions et aux besoins de chacun.
Au-delà du fait qu’il atteigne les résultats escomptés, le manager d’aujourd’hui est compétent à divers niveaux. Il guide, motive, stimule, forme et coache. Présent sur tous les fronts, il définit les objectifs, met en avant les priorités et sait résoudre les conflits. Son rôle, sa manière d’agir et sa personnalité sont essentiels. Ils constituent la solution pour aboutir à la finalité citée ci-dessus. Via son approche holistique, le responsable considère les personnes, les situations ou les entités comme un tout. Cette vision d’ensemble lui permet d’appréhender un travailleur dans sa globalité en tenant compte des dimensions physique, émotionnelle, intellectuelle, et spirituelle. Sa façon de faire n’est donc plus réductionniste : il s’intéresse à tous les éléments qui constituent son quotidien.
Cette vision collective est bénéfique à toute entreprise. Elle permet au manager de responsabiliser davantage les membres de son équipe. En détectant les forces et points à améliorer de chaque collaborateur, ce responsable arrive à leur accorder une marge d’action plus intéressante. Étant conscient de leur potentiel, celui-ci est plus à même de le valoriser et de le développer. Les membres de l’équipe trouvent alors des solutions, accroissent leurs compétences et grandissent. Susciter l’engagement de chacun et fédérer les travailleurs autour des valeurs de l’organisation sont ainsi possibles. Une dynamique de groupe se crée, même à distance !
Placer l’humain au centre des préoccupations et apprendre à se réinventer ne constituent pas les deux seules actions à entreprendre. La vision détachée et globale (dite approche holistique) prend également en considération les impératifs techniques, économiques et commerciaux. Une gestion centralisée favorise la compréhension générale des divers points d’amélioration envisageables. Elle permet de développer des stratégies englobant chacun de ces éléments fondamentaux.
Pour résumer : transformez-vous-en un réel chef d’orchestre !
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