Photos © Louis Erard
Louis Erard célèbre 2022, année de tous les deux (ou presque), avec une édition spéciale de deux pièces réalisées à deux fois deux mains : Louis Erard et Alain Silberstein. Deux noms indissociables depuis leur première collaboration en 2019, deux montres devenues pièces de collection dès leur sortie, comme le triptyque qui a suivi. Ce nouveau diptyque leur fait écho, avec deux nouvelles variantes, le Régulateur Louis Erard x Alain Silberstein Blanc et la Semaine Louis Erard x Alain Silberstein Blanche. Deux fois 178 pièces.
2022, année du deux. Couple, duo, tandem. L’histoire s’écrit à deux, l’aventure se vit à deux : Louis Erard x Alain Silberstein. Depuis que la paire s’est formée, rien n’est plus pareil et ce n’est pas près de s’arrêter. Rencontre copernicienne : Deux ex machina. Louis Erard cherchait son futur, Alain Silberstein cherchait son présent. Les deux temps n’ont fait qu’un et les deux destins se sont unis, indissociables, comme au début d’une saga.
Et la saga continue. Manuel Emch, CEO et directeur artistique de Louis Erard, a une nouvelle fois invité Alain Silberstein à poursuivre la collaboration entamée en 2019. La fusion des deux mondes a cette fois donné naissance à un diptyque. Deux variations mécaniques : un régulateur, complication originelle de Louis Erard, et un semainier Smiley, calendrier emblème d’Alain Silberstein — chaque jour à son visage, son humeur, son humour. Une œuvre en deux volets, symbolique, allégorique, héraldique.
Les deux références sont limitées à 178 exemplaires, un nombre dont la signification se renforce de collaboration en collaboration : ensemble on est plus fort. 56 montres seront proposées en coffret spécial diptyque au prix exceptionnel de 7’777 francs. Le prix de vente individuel est en lui-même une parabole : 4’000 francs. Prix d’entrée sur la montre de collection — les chapitres précédents de la collaboration Louis Erard x Alain Silberstein l’ont déjà prouvé avec une cote soutenue sur le second marché. Un prix qui signe aussi la profession de foi de Louis Erard : être le point d’accès à l’horlogerie d’exception, au travers d’éditions capsules avec des artistes créateurs contemporains, et de séries spéciales dédiées aux métiers d’art.
Hormis le cadran blanc et le bracelet gris clair, ce diptyque reprend les éléments d’habillage de la version triptyque de 2021 — sold out dès sa sortie. Boîtier composé d’un container tube en titane grade 2 microbillé et fond transparent, fixé sur un brancard en titane grade 5 poli et flanqué d’une couronne signature conique frappée du symbole Louis Erard. Le bracelet est en nylon spécial, respirant, ergonomique et ajustable pour un confort de porter parfait.
Artiste, graphiste, architecte horloger. Pionnier de la montre de création à la fin des années 1980. Figure tutélaire de la fusion de l’art et de l’horlogerie. Tête de proue de l’horlogerie indépendante, preneur de risques invétérés, sorti trop tôt du circuit par le revers économique des années 2010, mais revenu en course par la grande porte des collaborations et redevenu immensément populaire à travers Louis Erard.
Maison du Noirmont, indépendante par ses racines et par vocation. Modèle de résistance : bâtie en plein crack de 1929, survivante de toutes les crises horlogères, fidèle à son crédo de la belle horlogerie de tradition abordable. Mais Louis Erard ne serait pas la marque que l’on connaît aujourd’hui sans l’impulsion de Manuel Emch, directeur artistique et stratégique.
Ce diptyque raconte cette double histoire et en concentre toutes les énergies. Simple et oxymorique, comme une évidence déconcertante. À croire que les deux sont tombés sur la tête.
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