Depuis plus de 30 ans, l’écart ne cesse de se creuser entre les plus riches et les plus pauvres, mettant l’économie à mal et créant la colère parmi certains.
Il est difficile de réaliser qu’en 2020, l’inégalité entre riches et pauvres soit toujours aussi présente, voire même que l’écart se creuse chaque jour un peu plus. Comment ne pas prendre peur devant cette situation ? Comment peut-on l’expliquer ? Quels moyens permettraient de réduire cet écart ? Tentons d’y voir plus clair.
En 2018, 26 multimilliardaires disposaient d’autant d’argent à eux tous que les 3,8 milliards des personnes les plus pauvres du monde. Depuis plus de 30 ans, cet écart se creuse un peu plus chaque jour et il y a de fortes chances pour que cette tendance se poursuive.
Devant cette situation, il est facile d’expliquer la colère de nombreuses personnes qui ne comprennent pas que les plus riches aient autant de privilèges (notamment en ayant la possibilité d’ouvrir des comptes offshore) et qu’on en demande toujours plus aux plus démunis. La révolte des « gilets jaunes » qui a démarré en octobre 2018 démontre bien le ras-le-bol de la classe dite moyenne.
Outre ce malaise persistant, l’inquiétude est grande parmi les personnes aux revenus les plus faibles, car elles craignent que leurs enfants aient un niveau de vie encore plus faible que le leur si rien n’est fait de la part des autorités pour changer la situation.
Cet écart de richesse fait du tort à l’économie car, plus le pouvoir d ‘achat des ménages est faible, plus l’économie est bancale. Comment envisager l’achat de biens, qu’ils soient indispensables (comme un réfrigérateur, un vélo ou une voiture pour se rendre à son travail) ou secondaires (des outils et matières premières pour moderniser une pièce de la maison), alors que la priorité est de pouvoir acheter de quoi manger tous les jours et payer son loyer afin de ne pas se faire expulser ?
Redistribuer les richesses permettrait aux salaires les plus bas de participer à la croissance de l’économie.
Les origines de cet écart sont diverses. En voici quelques unes :
Avant tout, il faut permettre l’égalité des chances à tous, en particulier en ce qui concerne l’éducation des enfants et surtout, des filles dans les pays défavorisés.
Sur le plan fiscal, il faut lutter contre l’évasion fiscale et taxer davantage les entreprises et les milliardaires, de manière à alléger les ménages ayant les revenus les plus faibles.
Les entreprises doivent aussi jouer le jeu en rééquilibrant les salaires au sein de leurs structures : arrêter de sur-rémunérer les salaires les plus hauts et revoir à la hausse les salaires les plus faibles.
Les richesses provenant aussi des entreprises, il serait temps que les grosses sociétés mondiales réfléchissent à leur pouvoir et à comment elles pourraient agir pour permettre une meilleure redistribution des richesses afin d’améliorer l’avenir des plus démunis.
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