L’être humain l’a trop souvent appris à ses dépens, aucune intelligence individuelle ne peut surpasser une intelligence collective. Nous sommes faits pour réfléchir en communauté. C’est en tous les cas ce qu’affirment plusieurs études venant appuyer cette vérité. Il s’agit notamment de recherches initiées par une équipe du MIT qui défend l’hypothèse selon la laquelle « le QI d’un groupe puisait sa force de la qualité des relations entre ses membres plutôt que du degré de leurs intelligence séparément.
Dans le fond, cette découverte remet en cause un certain nombre de fondements ancrés dans nos habitudes quant à la place du leader dans une équipe. Ainsi, afin de résoudre des problèmes complexes ou se sortir de situations de crise, un groupe d’individus a surtout besoin de se faire confiance et de créer des liens forts. Quelles sont les méthodes pour y parvenir ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
En entreprise, les clés à mettre en place afin d’aboutir à une intelligence collective sont comme suit :
Ça parait simple comme ça, pourtant beaucoup d’organisations ont tendance à centraliser les décisions empiétant ainsi sur la créativité d’une équipe. En agissant de la sorte, les entreprises contraignent leurs équipes à se résoudre à de nombreux contrôles mis en place par les supérieurs. Cette méthode montre très vite ses limites et réduit la liberté des collaborateurs.
A l’inverse, une responsabilisation des membres d’un groupe aboutit à un partage des idées. Cette initiative encourage donc l’expression des talents et déconstruit l’image du « leader » pour celle du collectif.
Le leader providentiel c’est celui qui, selon toute vraisemblance, possède des capacités hors du commun et devrait donc à juste titre être nommé « leader providentiel ». Aujourd’hui, cette pratique tend à disparaitre pour mettre en valeur :
Les spécialistes soutiennent que cette nouvelle approche serait plus en adéquation avec le modèle économique actuelle. Elle permet de mieux appréhender sa complexité afin de l’éloigner des conséquences de l’individualisme.
Cette pratique s’appuie sur deux principaux leviers, à savoir :
Autrement dit, il est important d’instaurer dès le départ un climat propice au partage. Pour que cela fonctionne, il est aussi essentiel de s’écouter s’exprimer et d’essayer de comprendre les fonds des pensés de chacun dans le respect.
A partir de là, le rôle du leader reste tout autant déterminant. Or, il s’agit pour lui de veiller à l’entente du groupe, à la compréhension des idées, à la stimulation des échanges, à la valorisation du groupe en tant que telle. Cela demande beaucoup de temps, d’énergie, de patience et de construction progressive.
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