Suite à la pandemania mondiale que nous avons vécu, dans un monde où le secteur du travail est en pleine transformation, la reconnaissance est désormais au cœur des attentes ainsi que des besoins des employés. Pourquoi est-elle si importante et par quoi passe-t-elle ? Zoom sur la reconnaissance au travail : un enjeu essentiel au sein de toute entreprise.
De la même façon que les bons résultats scolaires des jeunes sont valorisés par des notes, au sein d’une entreprise, le bon travail des employés se doit également d’être reconnu.
Cependant, une entreprise ne distribuant pas de bons points, la reconnaissance des salariés doit notamment passer par la valorisation du travail qu’ils effectuent de même que des remerciements de la part de leur manager ou supérieur hiérarchique.
Pilier de notre épanouissement professionnel, la reconnaissance est définie dans le Larousse tel un “sentiment qui incite à se considérer comme redevable envers la personne de qui on a reçu un bienfait”. Appliquée au secteur du travail, l’expression de la reconnaissance permet aux managers d’exprimer à leurs collaborateurs que les efforts que ces derniers ont fournis sont considérés mais également appréciés.
En cette période de crise sanitaire, le monde du travail a connu de fortes turbulences. Le télétravail en masse a notamment amené les salariés de même que les dirigeants à faire preuve d’une grande adaptation mais aussi d’ingéniosité pendant deux ans.
Des études ont par ailleurs démontré qu’au cours de cette période, la charge de travail ainsi que le temps passé en face d’écrans ont connu une hausse importante. En outre, en termes de revenus, l’écart entre les pauvres et les riches a continué de se creuser. Enfin, sur le plan psychologique, la pandémie a exacerbé le concept d’anxiété de performance auprès des employés.
Dans ce contexte pour le moins particulier, la notion de reconnaissance en entreprise prend tout son sens. En effet, la reconnaissance, favorisant le bien-être mais aussi l’engagement et donc la productivité des salariés est un enjeu primordial. Et ce, tant pour les employés que pour l’entreprise elle-même.
Les formes classiques de reconnaissance au travail vont des nominations et du mentorat aux augmentations de salaires en passant par les remerciements et les félicitations. Concrètement, autant de formes de gratitude possibles. Notez que, bien que la rémunération ne joue en fait pas tant sur la reconnaissance, elle joue cependant beaucoup sur le niveau de satisfaction des employés.
Mais les dirigeants ne peuvent désormais plus se permettre de s’en tenir aux formes classiques de reconnaissance. Il leur faut aller plus loin en offrant également à leurs collaborateurs de la considération. Celle-ci peut être démontrée par le biais de nombreux piliers tels qu’une participation aux prises de décisions ou encore une implication dans les nouveaux projets. Ces éléments mis ensemble vont ainsi permettre aux salariés non seulement de savoir si leur travail est apprécié, mais aussi de se sentir intégrés dans le cœur de l’entreprise et de son organisation. Autant de facteurs essentiels en vue de donner du sens aux missions des collaborateurs et éviter ainsi toute perte de motivation ou risque de désinvestissement.
En outre, la posture managériale distingue les entreprises qui offrent davantage de reconnaissance que les autres. Alors que certains managers se limitent à la surveillance, à la reddition de compte, au contrôle et aux résultats, d’autres incluront dans leurs missions de l’empathie, de la bienveillance ainsi que de la volonté d’aider les collaborateurs à évoluer au sein de l’entreprise. Et ce, toujours dans une perspective de performance.
La reconnaissance au travail demeure un défi de taille pour de nombreuses entreprises. Elle est néanmoins capitale tant pour le bien-être des collaborateurs que pour assurer le succès de l’établissement dans lequel ils travaillent, ces deux éléments étant inextricablement liés.
Instaurer une culture de la reconnaissance en entreprise est cependant une responsabilité partagée. Car si elle doit bien sûr être exprimée de façon verticale entre les managers et les employés, elle peut également exister de façon horizontale entre les collaborateurs eux-mêmes ou sur le plan personnel, avec un regard ainsi qu’une satisfaction de son propre travail.
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