Et si on osait enfin se faire plaisir professionnellement

16 septembre 2021

Et si on osait enfin se faire plaisir professionnellement

Il y a encore 50 ans, dès la fin de nos études on signait un contrat d’embauche qui nous menait jusqu’à la retraite. Aujourd’hui, les perspectives d’avenir au sein d’une même entreprise se font plus rares. En effet, une majorité de la population active a déjà envisagé au moins une fois dans sa vie professionnelle de changer de métier. Car on aspire de moins en moins à rester au sein d’un poste qui ne nous convient plus. La priorité est désormais au bien-être au sein de son travail.

Pourquoi se faire plaisir professionnellement ?

Si cette notion tournée vers soi-même est commune à chacun, sa définition nous éclaire davantage sur notre ressenti : Il s’agit de la sensation agréable d’une envie ou d’un besoin assouvi. Au travail, on aspire à un état de plénitude quand on s’ouvre à de nouvelles perspectives. C’est ce que l’on nomme l’épanouissement professionnel. Mais si l’on considère le plaisir et l’épanouissement comme des objectifs à atteindre, on pourrait mener une quête sans fin. Alors autant cultiver son bonheur avec un métier aligné à ses valeurs. On donne ainsi du sens à nos actions quotidiennes et on gagne en qualité de vie.

Pour cela, mieux vaut oser le changement si l’on se sent à l’étroit au sein de son poste. Et oser, c’est entreprendre quelque chose, aller de l’avant malgré les obstacles. Seulement, passer du mode spectateur en mode acteur dans sa carrière professionnelle requiert du courage. Cependant, cela reste surmontable à condition d’avoir pleinement conscience de la marche à suivre. Quelques constats sont alors nécessaires avant de faire le grand saut…

Identifier les freins qui empêchent d’avancer pour mieux les appréhender.

La peur

C’est le plus grand obstacle qui peut nous empêcher d’aller de l’avant. Peur de l’échec/du rejet, peur de l’inconnu, peur du jugement, peur du succès/des responsabilités. C’est humain d’avoir peur. Mais si ce sentiment est vital pour la survie de notre espèce, il peut nous paralyser à tel point que nous pouvons préférer ne rien faire plutôt que d’affronter notre peur. Demandons-nous alors quelle serait la pire chose qui puisse nous arriver si l’on osait. En se posant cette question, nous cherchons déjà une solution et cela permet de dédramatiser la situation.

La procrastination

On connaît tous cette fâcheuse tendance à remettre ses idées et ses projets à plus tard. Elle est due au fait qu’une tâche à accomplir est parfois perçue comme une montagne à gravir. En effet, si cette tâche est régulièrement repoussée, elle peut accaparer notre esprit, prendre des proportions énormes jusqu’à paraître comme un blocage. Mais la réalité est bien plus accessible. Il faut se faire confiance en procédant par étape et se fixer des dates limites pour chaque action. Ce sont là des consignes à retenir pour arriver à concrétiser un projet.

Comment parvenir à se faire plaisir professionnellement ?

Pour atteindre le bonheur, il ne s’agit pas de tout plaquer, de faire table rase du passé ou de foncer tête baissée vers l’inconnu. On risquerait d’aller droit dans le mur. La vie évolue et nos plaisirs aussi. Alors pour s’épanouir sur le plan professionnel, il est préférable de mûrir sa décision de changement.  Si l’on fait le plein d’idées positives en les déclinant dans le secteur d’activité visé, on sera plus enclin à franchir le pas. En identifiant par exemple les raisons pour lesquelles on prendrait plaisir à se lever chaque matin. Mais attention, il est important de connaître tous les aspects du métier convoité. Pour affiner ses recherches vers sa future carrière, on peut lister ses préférences selon :

Ce qui convient déjà sur le poste actuel

  • Ce qui ne convient absolument plus
  • Ce qui ne semble pas indispensable
  • Ce qui serait parfait

Aussi, il faut bien prendre conscience des sacrifices potentiels engendrés par ce nouveau choix de carrière (salaire, horaires, indépendance, milieu, distance géographique, etc…). Par conséquent, oser se faire plaisir professionnellement c’est aussi prendre le risque de chambouler son quotidien. En sortant ainsi de sa zone de confort, on prend du recul sur sa situation (on peut douter puis reprendre confiance en soi). Alors pour s’adapter à son nouvel environnement, une période de transition est préférable après le temps de réflexion. C’est la meilleure façon de méditer sur ses choix et d’apprécier le chemin déjà parcouru.

Pour conclure…

En sortant de l’école hier encore, l’objectif était d’avoir un emploi coûte que coûte. Et cela, même si le poste occupé nous rendait malheureux. La crise sanitaire a fait évoluer les mentalités vers un choix de carrière plus épanouissant. Car le bien-être au travail, jusqu’alors relégué au second plan, fait aujourd’hui partie des premiers critères de choix, devant le salaire et les postes prestigieux. Il faut enfin oser se faire plaisir professionnellement et se libérer des peurs qui empêchent chacun d’entre nous d’aller de l’avant. En somme, faire le grand saut en ayant mûri sa décision. On n’a qu’une vie après tout, autant ne pas avoir de regret !

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