À la différence des grandes entreprises, les petites et moyennes entreprises (PME) sont des institutions généralement fragiles. Ainsi, face à certaines difficultés – comme c’est le cas avec la pandémie de la covid-19, elles se retrouvent impuissantes. En réalité, les PME ont subi de lourdes pertes suite aux mesures anti-coronavirus. L’État a donc mis en place des stratégies susceptibles d’améliorer leur situation.
Les PME sont semblables à de fragiles écosystèmes. La moindre perturbation peut facilement les affecter. Pandémie mondiale, la Covid 19 est en majeure partie responsable de la situation catastrophique dans laquelle se retrouvent les PME.
Le secteur économique a reçu un gros coup avec l’avènement de cette pandémie. Si les grandes firmes ont pu réussir à affronter cette situation, ce n’est pas le cas des PME, qui malheureusement sont limités en termes de finances. D’un autre côté, cette crise a contraint l’État à se concentrer sur le social, ce qui n’est pas sans conséquence sur les finances de ce dernier. En gros, non seulement les PME sont en difficulté, mais en plus il est difficile pour l’État de leur venir en aide comme cela se doit.
La situation actuelle des PME est tout simplement désastreuse. Heureusement, l’État a mis en place différentes stratégies susceptibles de leur simplifier la tâche.
Bon nombre de PME ont prévu d’investir cette année. Cependant, seule une petite partie est aujourd’hui en mesure de continuer sur cette voie. La majorité des petites et moyennes entreprises font face à une précarité économique inédite. Dans cette situation, les différents dispositifs de soutien proposés par l’État sont fortement sollicités. De façon générale, il existe trois principaux dispositifs.
Le premier dispositif est l’activité partielle. Il est particulièrement apprécié car 79% des entreprises l’ont adopté. Il donne le droit aux employeurs de réduire le temps de travail légal ou conventionnel de ses employés. Sa mise en place nécessite forcément la présence de conditions exceptionnelles.
Le report des charges est le deuxième dispositif mis en place par l’État. Conscient de la situation économique des PME, l’État consent à reporter le paiement des charges. Elles ne sont pas annulées et seront réclamées en temps voulu. 58% des PME profitent de cette indulgence.
Le dernier dispositif est l’octroi d’un prêt garanti par l’État lui-même. Qu’il s’agisse des conditions ou du montant, l’accord est avantageux dans l’ensemble. C’est pourquoi il tente 27% des PME après l’adhésion de 44% d’entre elles.
Les PME ont plus besoin de fonds que jamais. Certes, leur situation économique de base n’est déjà pas des plus enviables. Mais les contraintes imposées par la Covid n’ont rien arrangé. Pour cette raison, il est nécessaire que le règlement de leurs prestations s’effectue dans les plus brefs délais.
En principe, les PME sont payées un moment après leurs prestations. Néanmoins, les circonstances actuelles ne le permettent pas. En effet, chaque jour passé à la trésorerie a un impact sur la situation économique d’ensemble de l’entreprise. Un paiement différé n’est donc pas envisageable.
La Covid-19 a été un problème majeur pour les PME en général. En effet, elles ont connu un déséquilibre financier prononcé suite à sa propagation. Heureusement, le soutien apporté par l’État a permis aux PME d’alléger ce fardeau.
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