La Suisse vient de prouver une fois de plus l’excellence de son enseignement supérieur. La douzième édition des QS World University Rankings consacre les États-Unis et le Royaume-Uni, mais classe en effet l’ETH Zurich en tête des pays de l’Europe continentale.
Briller dans un classement n’est source de fierté que si la légitimité de l’organisme est prouvée. Or, les QS World University Rankings constituent l’un des trois classements des universités les plus réputés, avec les classements du Times et de l’université Jiao Tong de Shanghai. Le palmarès est publié chaque année par Quacquarelli Symonds, une compagnie britannique fondée en 1990 et qui a su devenir depuis une référence en la matière. Les classements sont établis par matière ou en tenant compte de paramètres globaux. QS s’intéresse en moyenne à 1 500 d’universités et institutions d’enseignement supérieur du monde entier, choisies pour leur réputation et leurs performances dans l’enseignement et la recherche. Les critères sont les suivants :
Cette année, pour la douzième édition, les analystes du QS Quacquarelli Symonds ont étudié 15 200 programmes universitaires, dispensés dans 1 543 universités de 88 pays. Les matières regroupent 51 disciplines académiques et cinq grands domaines facultaires.
La Suisse arrive en tête de l’ensemble des pays de l’Europe continentale. Il ne s’agit pas de l’espace économique européen, mais bien du continent tout entier, ce qui exclut l’île de Grande-Bretagne qui, elle, se classe deuxième derrière les États-Unis. 226 programmes de 30 universités et hautes écoles spécialisées suisses ont été analysés. Les résultats sont sans appel, car la Suisse se détache nettement avec 31 programmes classés parmi les dix premiers mondiaux dans leur discipline, contre 29 en 2021 et 26 en 2020. Cette édition prouve non seulement que la Suisse occupe une place à part dans l’enseignement et la recherche, mais poursuit sa progression d’année en année.
Si l’on étudie les chiffres d’un point de vue proportionnel, 6 % des cours classés dans le top 10 des 51 disciplines prises en compte sont suisses. Seuls les États-Unis et le Royaume-Uni surpassent — et très nettement — ces excellents chiffres : les Américains atteignent un taux de 46 %, tandis que les Britanniques affichent une proportion de 26 %.
L’ETH Zurich (Eidgenössische Technische Hochschule) qui correspond à L’École polytechnique fédérale se classe la première des universités suisses. En effet, sur les 31 programmes répartis entre 12 établissements, 16 relèvent de l’ETH Zurich. Ses matières de prédilection sont la géologie, la géophysique, ainsi que les sciences de la terre et de la mer. En tout, l’école polytechnique affiche 22 programmes parmi le top 50 mondial. Avec sa neuvième place en chimie, ainsi qu’une dixième place en informatique et systèmes d’information, l’École polytechnique fédérale de Lausanne se classe également dans le top 10 mondial. La troisième place sur le podium suisse est attribuée à l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne). La prestigieuse école se classe dixième en génie civil et structurel, en génie électrique et électronique, ainsi qu’en science des matériaux.
Enfin, les autres écoles suisses à se distinguer dans les QS World University Rankings sont l’Uni de Zurich et l’Uni de Genève. L’université de Zurich se classe dans 36 matières : 8e en médecine dentaire et 16e en communication et études des médias. L’université de Genève se distingue dans le top 50 en se classant dans 33 matières. Ses meilleures performances sont en médecine dentaire (30e), en lettres classiques et histoire ancienne (37e), ainsi qu’en anatomie et physiologie (43e).
La Suisse peut non seulement se féliciter de ses résultats, mais aussi de sa progression d’année en année.
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