Sur les quelques 200 pays couvrant le globe, seulement 23 d’entre eux sont gouvernés par la gente féminine, soit une portion de 12% environ. Une nouvelle approche en termes de leadership est entreprise par les firmes régionales, nationales et multinationales : accorder davantage de pouvoir aux femmes. Les femmes optent pour une approche bien différente de celle des hommes, en mettant l’accent sur une collaboration plus poussée au sein du milieu professionnel. Tandis que les hommes optent plutôt pour un style autocratique, à la limite du pouvoir absolu, les femmes font souvent le choix d’un travail à l’aspect plus démocratique. Mais comment être certain qu’elles à la table des décisions des entreprises de demain ? Nous répondrons à ces questions à travers cet article.
Plusieurs lois et autres pratiques discriminatoires représentent une limitation à l’initiative entreprise par plusieurs organisations et organismes internationaux, comme l’ONU, visant à établir une égalité des sexes sur tous les plans, à commencer par le milieu professionnel. Certaines professions ont été pré-assignées à la gente masculine / féminine, ralentissant le développement des sociétés vers la parité. En effet, c’est près de la moitié des femmes qui occupe un emploi dans les quatre secteurs d’activité suivants :
Souvent, les fonctions occupées par la gente féminine restent en bas de l’échelle. Le travail à temps partiel est le symbole phare de la division sexuelle, qui représente un moteur indéniable du sous-emploi. Un véritable pilier pour la domination patriarcale qu’aucun gouvernement ne tente de résoudre jusqu’à présent. En France par exemple, la réforme du Code du travail présenté par la ministre Myriam El Khomri, propose la multiplication des heures supplémentaires, ce qui impacte directement le travail des femmes (tenant de 80% des travaux à temps partiel). Néanmoins, nous avons noté une évolution positive à cet égard avec 21,8% de parlementaires féminines dans le monde en 2014 contre 11,3% en 1995 (Entité des Nations Unies pour l’Égalité des Sexes et l’Autonomisation des Femmes).
Oui, des inégalités demeurent encore existantes, mais elles ne sont pas invincibles. Plusieurs mesures ont été entreprises pour assurer aux femmes l’égalité des chances pour la prise de décision : quotas politiques, éducation… Le nombre de femmes siégeant à des fonctions de cadre est un signe positif. Mais donc, comment s’assurer de leurs qualités de dirigeantes ?
Le Programme d’action entreprit par l’ONU met en place des mesures de développement des capacités des femmes à participer pleinement à la vie sociale, économique, financière et politique d’un pays / entreprise / autres organisations. Ainsi, les femmes sont instruites à la prise de parole en public, l’organisation de campagnes politiques et le leadership dans son aspect général afin que celles-ci puissent disposer de tous les outils nécessaires à un bon leader.
Une autre preuve de l’utilité des femmes dans la scène internationale est que l’Union Interparlementaire a constaté que les femmes politiques accordent de l’importance à la protection sociale et juridiques, en améliorant le niveau de confiance accordé au gouvernement.
Pour conclure, nous pouvons dire que l’inégalité hommes / femmes demeurent existantes malgré les nombreuses initiatives entreprises par plusieurs organisations. Occupant des travaux souvent dits de « bas-échelle », les femmes ont su faire valoir leurs requêtes, notamment en prouvant leur capacité à être des dirigeantes de choix ! En effet, leurs qualités en termes de leadership leur permettront de s’adapter aux défis de demain, qui requièrent davantage de flexibilité de la part des dirigeants.
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