Le télétravail offre indéniablement un certain bien-être aux collaborateurs. Mais les bénéfices à tirer de cette méthode de travail ne s’arrêtent pas là. Le télétravail est pour les chefs d’entreprise un levier de choix vers plus d’efficacité, de productivité et de maîtrise des coûts. Les entreprises peuvent plus facilement faire face à l’explosion des loyers immobiliers, en particulier dans les grands centres urbains, ultra-convoités. Les déplacements et la fatigue des collaborateur sont réduits, ce qui favorise un meilleur équilibre de ces derniers entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle.
En outre, il devient possible d’accroître les effectifs professionnels sans devoir augmenter la surface des locaux. Des collaborateurs qui courent moins après le temps, et sont par là-même moins stressés, moins fatigués, sont des employés qui se montrent plus à l’écoute des clients et de leurs besoins. Ils sont indéniablement plus concentrés à leurs tâches et donc plus efficaces. Un ensemble de points positifs qui mène à une meilleure fidélisation des collaborateurs associée à une hausse du chiffre d’affaires.
Pour les employés, le travail à distance est synonyme d’autonomie et de flexibilité. Du côté de l’employeur, la mise en place de cette mesure rime généralement avec une meilleure productivité des collaborateurs. Pour que ce dispositif de travail à distance soit bénéfique à tous les acteurs de l’organisation il faut préparer sa mise en place, adapter le management de ses collaborateurs et connaître quelques bonnes pratiques à adopter :
Le Code du Travail est clair sur ce point : le télétravail ne peut pas être imposé à un collaborateur. Le succès de la mise en place du télétravail dépend donc du respect de la volonté de chacun à exercer ou non son activité de cette façon. Il convient de définir avec le salarié la proportion de temps dédié au télétravail.
Naturellement, les responsables sont tenus de s’interroger sur la faisabilité, pour le salarié, d’exercer ses fonctions en dehors de la société. Sera-t-il fiable en dehors des murs de l’entreprise ? Pourra-t-il faire preuve de suffisamment d’autonomie ? Ce salarié est-il indispensable, en personne, au quotidien, dans l’entreprise ? Quelles seront les retombées de son absence physique sur les autres salariés (en particulier pour les postes d’encadrement) ? Autant de questions qu’il convient de se poser.
Les entreprises doivent garder en tête le besoin de déconnexion de leurs salariés. Même si les employés qui télétravaillent sont exemptés de la contrainte des transports, il n’en reste pas moins vrai qu’ils n’ont pas à être disponibles 24h/24. Une réorganisation des horaires de travail devrait donc être définie mais sur la base du total d’heures à effectuer dans une journée. Cette approche est censée par exemple aider les parents qui vont chercher leurs enfants à la crèche, puis finissent leur journée après les avoir couchés, à partir de 20h et même au-delà. Le plus important ici est d’effectuer ses heures ou le temps alloués à un projet.
L’ère du télétravail ouvre de nouvelles possibilités aussi bien pour les entreprises que pour les salariés et il convient de bien les recadrer afin d’éviter des dérives : des employeurs qui refusent le télétravail à leurs collaborateurs, des employés qui n’assument pas leurs tâches dès qu’ils sont à la maison, ou qui doivent être joignables 24h/24h sous prétexte qu’ils sont chez eux… D’autre part, il nous apparaît essentiel d’ajouter que les responsables, les managers ou les DRH doivent faire régulièrement un point avec le salarié pour évaluer son épanouissement à télétravailler.
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