Il est entendu que les Français, y compris les plus riches du monde, ont particulièrement épargné depuis le début de la pandémie mondiale liée à la Covid-19. Et pour cause, la crise sanitaire qui en a découlé avec les différentes contraintes, les confinements et autres couvre-feux ont amené toutes populations confondues, des gens fortunés aux riches hommes d’affaires en passant par les riches industriels et jusqu’aux plus modestes, à adopter d’autres habitudes de consommation, mais aussi de travail, comme avec le tournant vers le télétravail. Ces conditions ont limité les dépenses de consommation.
Certains médias ont scruté les riches Français les plus connus, en passant au crible leur fortune personnelle estimée pour savoir comment ces riches personnalités et ces riches familles dépensent leurs deniers en cette période de crise, mais aussi à combien se monte la fortune des milliardaires ou tout au moins celle des plus grosses fortunes de France ! Car, il ne faut pas se voiler la face, la crise sanitaire a eu un impact favorable pour les ménages les plus aisés, y compris pour les nouveaux milliardaires ou les nouvelles fortunes, qui ont pu faire fructifier leur patrimoine financier, à l’inverse des ménages les plus modestes, dont les conditions s’en sont trouvées dégradées. Parce qu’il n’est pas nouveau que chaque crise, quelle qu’elle soit, participe à enrichir les uns en accroissant leurs richesses et vient appauvrir les autres en les faisant, pour un certain nombre, chavirer dans plus de dénuement ou dans la pauvreté.
Au regard du magazine Challenge, les personnalités les plus fortunées seraient plus riches encore avec une flambée de 25 % de leur patrimoine au cours de la dernière année puisqu’ils ont eu la capacité d’épargner beaucoup plus d’argent que ceux faisant partie des plus pauvres. Et comme lors de toutes crises, le fossé des inégalités se creuse encore un peu plus. Un foyer parmi la population française la plus aisée aurait donc épargné l’équivalent de ce qu’un smicard mettrait plusieurs mois ou années à gagner.
Alors, la question se pose, ces plus grandes fortunes dépensent-elles, et comment dépensent-elles leur argent ? L’heure n’est plus à l’étalage des richesses, comme c’était le cas à une époque antérieure, avec une multiplication des biens immobiliers et autres bateaux ou voitures de luxe, malgré leur véritable fortune constatée, faisant rêver tout à chacun, bien qu’il y en ait encore tout de même.
Aujourd’hui, la première place est plutôt donnée aux investissements rentables et autres placements lucratifs, ce qui fait que ces fortunes sont de moins en moins visibles, mais pas moins fructueuses pour autant. Une immense partie de ces richesses est investie de différentes manières, allant des niches fiscales en fonds spéculatifs, avoirs et actions.
Dans le même corps d’esprit, tout riche qui se respecte est un propriétaire immobilier, si ce n’est multi propriétaire, dans l’âme, allant de la résidence principale à moult résidences secondaires, à l’image de personnalité comme Dassault, Pinault, Zuckerberg, B Arnault, X Niel et autres l’Oréal ou Bettencourt. Des pied-à-terre d’une capitale à l’autre, et dans lesquels le riche investisseur ne se rendra que pour de courtes périodes, et que très rarement, par ailleurs. Grâce à eux ou à cause d’eux, les prix de l’immobilier dans les plus grandes capitales explosent de manière exponentielle.
À Paris, les riches héritiers ou héritières profitant de la fortune familiale et autres grandes fortunes venant du Moyen-Orient tout comme les Qataris aux fortunes colossales font de la ville lumière leur succursale. Tandis qu’à Londres l’immobilier voit ses prix flamber. D’ailleurs, un article paru dans Le Point classe cette capitale comme celle étant « la plus prisée des super riches », où PDG et autres dirigeants multimillionnaires, et dans laquelle le plus de millionnaires en millions de dollars, se concentrent dans un riche palmarès. De surcroît, il est évident que plus on est aisés, plus on accumule les richesses, a contrario des classes les plus pauvres, dont le patrimoine financier est de bien moindre importance, quand elles en ont un. Quant aux riches Chinois avec leur fortune accumulée, ils sont particulièrement attirés par les vignobles français.
Alors, quand une crise sonne le glas pour certains sans richesse personnelle, elle sonne le clairon annonciateur d’épargne dans le monde des riches pour leur permettre de continuer de s’enrichir pour être plus riches encore !
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