L’impact du COVID-19 est, non seulement psychologique, mais aussi économique. La crise sanitaire à littéralement fait exploser les inégalités. Tandis que des millions de personnes souffrent aujourd’hui de la précarité et de la pauvreté, les plus riches deviennent encore plus riches. Durant les derniers mois, les milliardaires les plus riches en réussi a gagné plus de 500 milliards de dollars. Prenons comme exemple Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon. Les actions de cet archi milliardaire ont grimpé de plus de 60 %.
La crise du COVID-19 vient accentuer les inégalités sociales. On est tous dans la même tempête mais pas dans le même bateau ! Ce sont les personnes les plus précaires qui sont les plus vulnérables et qui subissent le plus les répercussions de cette crise. De plus, les mesures annoncées par le gouvernement ne font qu’augmenter ces inégalités.
L’inégalité est le résultat d’une distribution non uniforme, parmi les membres d’une société, d’une ressource ou d’une richesse. Les inégalités sociales causées par la pandémie ont suscité de nombreux débat en sociologie. Un fort sentiment d’injustice est en train d’apparaître à cause des inégalités. La crise sanitaire n’a fait que ressortir ces inégalités. Face à cette crise que nous vivons actuellement, un constat s’impose : nous ne sommes pas tous égaux ! Comment se confiner quand on n’a pas chez soi ? Comment continuer à travailler ou à étudier lorsqu’on vit à plusieurs dans un petit appartement ?…
Mais ce n’est pas tout ! De nombreux secteurs comme l’hôtellerie, et la restauration ont été, plus affectés que d’autres secteurs, basculant ainsi des millions de personnes au chômage et à la précarité. Des centaines de milliers de petites entreprises ont aussi, malgré les aides prévus par le gouvernement, font faillites.
Cette crise touche aujourd’hui tous les pays, sans exception, les riches et les pauvres. Ce sont les personnes les plus pauvres qui souffrent le plus des répercussions de la crise sanitaire : Les demandeurs d’emploi, les travailleurs en situation précaire, les retraités… Même avec la disparition du virus, la situation sociale et la situation économique du pays sera pire qu’avant la pandémie.
Les inégalités se manifeste, non seulement entre les riches et les pauvres, mais aussi entre les hommes et les femmes. En effet, bien que les femmes soient moins touchées par la pandémie que les hommes, elles souffrent plus de inégalités entre les sexes à cause du COVID-19. La crise sanitaire a eu des effets néfastes sur l’emploi, en particulier, l’emploi des femmes.
Les emplois à la restauration et à l’hôtellerie sont particulièrement occupés par les femmes. A cause de la crise, des milliers se sont retrouvées sans emploi. Les effets sont très dramatiques surtout sur les familles monoparentales. A noter que 80 % des familles monoparentales sont des familles constituées de femmes seules avec leurs enfants. Ce sont donc les mères de familles avec des emplois précaires qui se sont retrouvées au chômage et dans la pauvreté à cause de cette crise.
Les travailleurs migrants de l’économie informelles sont aussi touchés par les conséquences économiques du COVID-19. Ces derniers sont plus exposés aux risques de sécurité et de santé. Pour certaines personnes, tomber malade signifie bénéficier d’une assurance maladie et d’un accès aux soins. Pour les plus pauvres et pour les plus précaires, être contaminé par le virus signifie perdre tout revenu.
Pour faire face à cette situation inédite, le gouvernement doit agir fort et à grandes échelles avec de nouvelles mesures efficaces. Parmi les priorités : sauver des milliers de personnes à la rue, mettre en place de nouvelles stratégies pour mieux redistribuer la richesse, renforcer les services publics et actionner plusieurs leviers pour un véritable rebond de l’économie.
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