Par Carine Raux
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, la crise économique qu’engendre le COVID-19 joue sur le moral des chefs d’entreprise. Si on se réfère au dernier sondage du cabinet de conseil Deloitte, 97 % des dirigeants estiment que l’économie connaître une évolution négative dans les 12 prochains mois. 41 % d’entre eux envisagent même une évolution « très négative ». La lutte contre la pandémie de Coronavirus engendre une baisse des chiffres d’affaires conséquente, ainsi qu’une baisse des effectifs. Si la récession semble inévitable pour 89 % des Suisses, ils font partie pourtant des plus optimistes, face aux pays de la zone Euro ou les États-Unis.
Les chiffres inquiètent tout le monde, mais l’économie helvétique semble plus sereine et mieux préparée pour rebondir après la fin de la crise. Michael Grampp, l’économiste en chef de Deloitte Suisse, estime que les finances publiques très saines du pays joueront en leur faveur pour lutter contre cette crise. Par ailleurs, la cherté du franc a toujours demandé un effort d’optimisation des sociétés. Cette habitude ancrée dans les pratiques suisses sera aujourd’hui un point fort face à la récession qui s’annonce.
La Suisse n’est évidemment pas épargnée par le COVID-19, et les conséquences sur l’économie du pays ont et auront un impact de grande envergure sur l’avenir du pays. Les entreprises helvétiques sont toutefois plus confiantes et optimistes que leurs voisins, et leurs capacités à se tourner vers l’avenir et anticiper la suite des évènements ne pourront que jouer en leur faveur.
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